-Rencontres entre le Feu et la Foudre-[feat.Psychose]

La nuit avait été courte pour la chatte aux regard d'argent. Hantée par des cauchemars qu'elle ne comprenait pas et qu'elle haïssait. Souvenirs d'une journée qui gâcha sa vie ? Probablement. Le soleil commençait à percer les sombres abysses de la nuit et un petit attroupement de félins se découpait sur l'entrée. La patrouille de l'aube, bien sur. Son corps se dirigea vers eux pour but de les accompagner. Pendant la tournée des frontières, elle s'en éloigna discrètement. Au début, elle marchait d'un petit pas tranquille, mais plus sa balade se prolongeait, plus elle prenait de la vitesse. Nous aurions pu croire qu'elle fuyait quelque chose, mais elle courrait vers sont dessein le plus réel. Griffes sorties, narines dilatées, pupilles en fente, poils hérisés et crocs à découvert, elle était entrain d'halluciner. Donnant des coups de pattes dans le vide, imaginant un combat qu'elle seule voyait. Quelqu'un passant à côté n'en verrait qu'une certitude de sa folie. Subitement, elle sentie une odeur envahir ses naseaux. Celle du sang. Tout son corps exprimait une haine féroce. La tête penchée au creux de son poitrail, sa tête se balancait de droite à gauche.  Jamais elle ne s'était rendu compte de l'odeur des fleurs de pissenlit et encore moins qu'elle avait blesser la guérisseuse du Clan des Montagnes.

Ses narines se gonflèrent d'air débordante d'une odeur peu alléchante et se dilatèrent, expulsant un petit nuage. Les fines gouttelettes perlaient sur sa fourrure qui prit de sombres teintes de bronze. Un sourire victorieux éclaira se refléta dans les pupilles de la guérisseuse. Dans la tête de la prédatrice aux regard d'acier, elle avait réussi à atteindre son frère. Pauvre petit chaton. Le corps musclée de Psychose des Brûlures n'avait pas épargné celui de Plume de Foudre, beaucoup plus petit. La lieutenante prit un certains temps à se relever, se délectant d'avance de sa vengeance. Bien sur, ses mirettes ne voyait rien de son environnement, car elles étaient obnubilé par une hallucination. La pluie en était devenue une diluvienne en un rien de temps. La vision brouillée par celle-ci, c'était presque à tâtons qu'elle cherchait son adversaire. Quand elle le repaira enfin, jamais elle ne remarqua que ce n'était pas le même pelage qu'elle avait senti sous ses griffes, ni les même yeux qui la fixait. Le pelage aux couleurs métalliques était gonflé. Elle était s'était accroupie sur le sol humide, attendant que son cher frérot s'approche.

Toujours tapie dans l'herbe, attendant sa proie. Un faible bruit de chute fit s'agiter ses oreilles. Son frère de sang avait abandonné ? Impossible, ce n'était pas son genre. Sa tête, dégoulinante d'eau, se secoua énergiquement. Ce pourrait-il que ce ne sois pas son frangin ? Ses narines se dilatèrent, faisant rentrer beaucoup d'air. L'odeur du Clan des Montagnes. Une autre bouffée. Plume de foudre. Exactement à ce moment, ses oreilles applatient sur son crâne, se dressèrent à ce son.
« Psychose des Brûlures... Je ne suis pas qui tu crois... »
Secouant de nouveau sa tête, elle remarqua la petit forme accroupit au sol. Bien plus petite que celle de son frère. La folie quitta l'être immonde que devenait la minette. La voix se faisait suppliante. Faible petite chose. À peine capable de se défendre. Les yeux d'argent regardait la guérisseuse sans aucune compassion. C'était son problème si elle n,avait pas été capable de se défendre. Un subtil rictus déforma son visage qui disparu aussi vite qu'il était apparu. Elle tendit une patte ensanglanté au pauvre être. Sa gueule s'ouvrit et ses paroles n'avaient aucune émotions.
« Veuillez m'excuser, Plume de Foudre. Je m’entraînais et je ne vous ai pas vue. Si je peux faire quelque chose pour vous aider, ce sera ma redevance. »
Effectivement, elle ne s'en voulait de l'avoir blessé. C'était même avantageux pour son clan, car celui des montagnes était affaibli. Malgré ses pensées, elle était sincère. Elle avait une dette envers la guérisseuse. Elle avait blessé et pour qu'elle ne passe pour une sans émotions, elle allait se faire pardonner sa faute.